Six médailles d’or déjà dans sa jeune carrière, Marième SOW, est un talent à l’état pur. Elle est aussi un modèle type d’études sport puisque le taekwondo ne l’empêche guère d’être performante dans les études.
Manger est partout prioritaire. Cette affirmation, Marième Sow l’a confirmée. Il a fallu l’attendre un bon moment, le temps de se restaurer. Les difficultés d’accès aux restaurants universitaires sont passées par là. Son nom ne dit peut être pas grand-chose à une bonne frange des étudiants, mais elle est bien connue dans le milieu des arts martiaux en général et du taekwondo en particulier.
Son teint clair renseigne suffisamment sur ses origines ethniques. Cette charmante Peulh, a autant, sa place sur un tatami que sur un podium de défilé de mode. Sa taille fine, peut séduire n’importe quel jury. Elle a aussi bel et bien le physique d’une sportive. D’ailleurs, et ce c’est une histoire d’amour qui les lie.
Le voile qu’elle porte ne l’empêche pas de pratiquer le sport de son choix même si elle reconnait qu’il y a des inconvénients. « Dès fois, on peut avoir un garçon comme adversaire lors des entrainements. Donc, il y aura forcément des accrochages », se désole- t- elle. Mais comme on dit souvent, tout choix a un coût. Cet obstacle ne l’empêche pas de poursuivre son bonhomme de chemin pour réaliser ses aspirations légitimes pour les arts martiaux. Six médailles d’or viennent prématurément sanctionner ses efforts.
53 kilos, sur à peu prés 1m70, cette native de Djilor (village situé à quelques km de Sokone dans la région de Fatick), n’espérait certainement pas un tel succès dans sa jeune carrière, lorsqu’elle quittait en 2005 son village pour rejoindre Sokone. La solitude l’a poussée à intégrer le club de taekwondo du centre socio- culturel de cette ville : catalunya. « Je venais tout juste de débarquer à Sokone, je n’y connaissais personne. Il n’y avait pas de filles de mon âge avec qui je pouvais discuter chez moi. Donc je me suis décidée à m’engager dans ce sport ». A quelque chose donc, malheur est bon. La solitude a fait aujourd’hui d’elle, deux fois championne universitaire, deux fois championne aux UASSU.
La moisson de médailles ne s’arrête pas là. Elle a aussi à son compteur trois médailles en argent et trois en bronze. La pratique des arts martiaux et son voile, c’est une simple coïncidence. « J’ai commencé le sport, avant même de me voiler ». Son statut de sportive n’explique donc nullement son choix de porter un voile. La distance entre son village et Dakar constitue un handicap pour elle. Cette pensionnaire de la FASTEF ex école normale supérieure, à manquer une convocation pour les tests d’entrée à l’équipe nationale. Elle est aujourd’hui membre de l’équipe universitaire. Ce sport ne nourrit surement pas son homme mais lui permet quand même de vivre sa passion.
Le taekwondo et elle, ce n’est pas encore totalement le divorce. Mais cette fille que ses voisines de chambre qualifient de « gourmande mais sans problèmes » privilégie aujourd’hui sa carrière d’enseignante qu’elle va embrasser sous peu. Pour les loisirs, elle n’est pas une passionnée des boites de nuits, « je suis Ibadou », se justifie-t- elle, mais aime la lecture ou se promener à la plage. Côté sentiments, elle reste obscure dans sa réponse, mais toutefois étant célibataire, elle reste un cœur à prendre.
Manger est partout prioritaire. Cette affirmation, Marième Sow l’a confirmée. Il a fallu l’attendre un bon moment, le temps de se restaurer. Les difficultés d’accès aux restaurants universitaires sont passées par là. Son nom ne dit peut être pas grand-chose à une bonne frange des étudiants, mais elle est bien connue dans le milieu des arts martiaux en général et du taekwondo en particulier.
Son teint clair renseigne suffisamment sur ses origines ethniques. Cette charmante Peulh, a autant, sa place sur un tatami que sur un podium de défilé de mode. Sa taille fine, peut séduire n’importe quel jury. Elle a aussi bel et bien le physique d’une sportive. D’ailleurs, et ce c’est une histoire d’amour qui les lie.
Le voile qu’elle porte ne l’empêche pas de pratiquer le sport de son choix même si elle reconnait qu’il y a des inconvénients. « Dès fois, on peut avoir un garçon comme adversaire lors des entrainements. Donc, il y aura forcément des accrochages », se désole- t- elle. Mais comme on dit souvent, tout choix a un coût. Cet obstacle ne l’empêche pas de poursuivre son bonhomme de chemin pour réaliser ses aspirations légitimes pour les arts martiaux. Six médailles d’or viennent prématurément sanctionner ses efforts.
53 kilos, sur à peu prés 1m70, cette native de Djilor (village situé à quelques km de Sokone dans la région de Fatick), n’espérait certainement pas un tel succès dans sa jeune carrière, lorsqu’elle quittait en 2005 son village pour rejoindre Sokone. La solitude l’a poussée à intégrer le club de taekwondo du centre socio- culturel de cette ville : catalunya. « Je venais tout juste de débarquer à Sokone, je n’y connaissais personne. Il n’y avait pas de filles de mon âge avec qui je pouvais discuter chez moi. Donc je me suis décidée à m’engager dans ce sport ». A quelque chose donc, malheur est bon. La solitude a fait aujourd’hui d’elle, deux fois championne universitaire, deux fois championne aux UASSU.
La moisson de médailles ne s’arrête pas là. Elle a aussi à son compteur trois médailles en argent et trois en bronze. La pratique des arts martiaux et son voile, c’est une simple coïncidence. « J’ai commencé le sport, avant même de me voiler ». Son statut de sportive n’explique donc nullement son choix de porter un voile. La distance entre son village et Dakar constitue un handicap pour elle. Cette pensionnaire de la FASTEF ex école normale supérieure, à manquer une convocation pour les tests d’entrée à l’équipe nationale. Elle est aujourd’hui membre de l’équipe universitaire. Ce sport ne nourrit surement pas son homme mais lui permet quand même de vivre sa passion.
Le taekwondo et elle, ce n’est pas encore totalement le divorce. Mais cette fille que ses voisines de chambre qualifient de « gourmande mais sans problèmes » privilégie aujourd’hui sa carrière d’enseignante qu’elle va embrasser sous peu. Pour les loisirs, elle n’est pas une passionnée des boites de nuits, « je suis Ibadou », se justifie-t- elle, mais aime la lecture ou se promener à la plage. Côté sentiments, elle reste obscure dans sa réponse, mais toutefois étant célibataire, elle reste un cœur à prendre.
Ndiol Maka SECK
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