
Dakar vit au rythme des vacances. Sablonneuse et ensoleillée durant toute l’année, la plage de Ngor accueille une bonne frange des baigneurs dakaroise dont la majorité est constituée de jeunes. Le rivage grouille de monde et les pirogues fond des va et vient pour conduire certains passagers à l’autre côté de la rive. La propreté de la plage est l’un des atouts qui font que cette île reste très prisé par les jeunes qui y viennent pour se défouler après de longs mois d’étude. Pour parer à d’éventuels risques la mairie de Dakar a mis en place un dispositif sécuritaire composée d’une centaine de maitres nageurs et de surveillant de plage. Ils ont un contrat de 6 mois, de juin à décembre.
Assane Samb, l’un d’eux retrouvé assis sous un parasol, torse nu explique « nous sommes chargés de veiller sur la sécurité des baigneurs », et d’ajouter « il y a toujours un surveillant qui se pointe dans les zones jugée dangereux et en plus l’accès n’est pas permis. Mais, il y a des jeunes qui parviennent à échapper à notre vigilance pour franchir les gardes- fou (sortes de ballon flottant posés sur l’eau).Incontrôlable, Ngor l’est. 11 maitres nageurs seulement pour une plage qui accueille à peu près 1500 visiteurs par semaine. En plus du nombre restreint de sauveurs, il y’a un problème lié à un manque crucial de matériels d’intervention comme des gilets de sauvetage des planches, mais aussi des sifflets. « On nous a donné une mission, mais les moyens ne suivent pas. Le tenue que tu vois là, (il pointe du doigt), c’est moi qui l’a acheté à 3000 FCA avec mes propres moyens», avance t-il sur un ton pathétique.
Cette année, la plage n’enregistre pas encore de cas de noyade, mais ils ont eu à faire beaucoup d’interventions pour sauver des vies humaines. La dernière remonte le samedi. Une jeune fille a été sauvée de justesse, grâce à la rapidité de l’intervention des maîtres nageurs.
En plus de l’insécurité liée aux noyades, il y a toutes sortes de délinquances sur les plages de Dakar. C’est le cas à la plage de l’hôtel Terrou bi. La, les jeunes filles et garçons, enthousiasmés par l’effet des vacances y viennent aussi pour se détendre. Ici, malgré la présence des surveillants de plage, et des maîtres nageurs au nombre de 5, les exactions ne manque pas. Cheikh Fall, l’un d’eux trouvé sur les lieux, partage avec nous son expérience. « Il y a de cela quelque jours, nous avions pris en flagrant délit, un marocain, en train de faire des attouchements sexuels sur une mineure. Nous l’avions interpellé sur son acte, et il à commencer à s’excuser et heureusement pour lui, il n’avait pas de pièce par devers lui. Et finalement, nous l’avions laissé partir. Mais depuis ce jour, je ne l’ai pas revis ».
A peine finie cette phrase, il nous pointe du doigt un groupe de jeune en train de s’exciter avec un mégot de chanvre indien. Il arrive aussi sur les plages qu’il y ait des cas de crises pendant la baignade. Et dans pareille situation, explique Cheikh, il appartient aux maitres nageurs de prodiguer les premiers soins avant d’appeler les secours organisés (sapeurs pompiers, police…) pour l’acheminement dans une structure de santé.
Du coté des utilisateurs des plages. Ils ont une idée nette des risques encourus dans ces endroits. Mais pense comme Khady, une demoiselle trouvée sur la plage de Terrou bi qu’il appartienne aux autorités de veiller sur la sécurité des citoyens. Dans tous les états de cause les plages de Dakar méritent en ce début d’été une attention particulière.
Assane Samb, l’un d’eux retrouvé assis sous un parasol, torse nu explique « nous sommes chargés de veiller sur la sécurité des baigneurs », et d’ajouter « il y a toujours un surveillant qui se pointe dans les zones jugée dangereux et en plus l’accès n’est pas permis. Mais, il y a des jeunes qui parviennent à échapper à notre vigilance pour franchir les gardes- fou (sortes de ballon flottant posés sur l’eau).Incontrôlable, Ngor l’est. 11 maitres nageurs seulement pour une plage qui accueille à peu près 1500 visiteurs par semaine. En plus du nombre restreint de sauveurs, il y’a un problème lié à un manque crucial de matériels d’intervention comme des gilets de sauvetage des planches, mais aussi des sifflets. « On nous a donné une mission, mais les moyens ne suivent pas. Le tenue que tu vois là, (il pointe du doigt), c’est moi qui l’a acheté à 3000 FCA avec mes propres moyens», avance t-il sur un ton pathétique.
Cette année, la plage n’enregistre pas encore de cas de noyade, mais ils ont eu à faire beaucoup d’interventions pour sauver des vies humaines. La dernière remonte le samedi. Une jeune fille a été sauvée de justesse, grâce à la rapidité de l’intervention des maîtres nageurs.
En plus de l’insécurité liée aux noyades, il y a toutes sortes de délinquances sur les plages de Dakar. C’est le cas à la plage de l’hôtel Terrou bi. La, les jeunes filles et garçons, enthousiasmés par l’effet des vacances y viennent aussi pour se détendre. Ici, malgré la présence des surveillants de plage, et des maîtres nageurs au nombre de 5, les exactions ne manque pas. Cheikh Fall, l’un d’eux trouvé sur les lieux, partage avec nous son expérience. « Il y a de cela quelque jours, nous avions pris en flagrant délit, un marocain, en train de faire des attouchements sexuels sur une mineure. Nous l’avions interpellé sur son acte, et il à commencer à s’excuser et heureusement pour lui, il n’avait pas de pièce par devers lui. Et finalement, nous l’avions laissé partir. Mais depuis ce jour, je ne l’ai pas revis ».
A peine finie cette phrase, il nous pointe du doigt un groupe de jeune en train de s’exciter avec un mégot de chanvre indien. Il arrive aussi sur les plages qu’il y ait des cas de crises pendant la baignade. Et dans pareille situation, explique Cheikh, il appartient aux maitres nageurs de prodiguer les premiers soins avant d’appeler les secours organisés (sapeurs pompiers, police…) pour l’acheminement dans une structure de santé.
Du coté des utilisateurs des plages. Ils ont une idée nette des risques encourus dans ces endroits. Mais pense comme Khady, une demoiselle trouvée sur la plage de Terrou bi qu’il appartienne aux autorités de veiller sur la sécurité des citoyens. Dans tous les états de cause les plages de Dakar méritent en ce début d’été une attention particulière.
Ndiol SECK
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