LE NGOYANOIS

LE NGOYANOIS

vendredi 28 mai 2010

Cri de détresse

Au soir du 19 mars 2000, les Sénégalais avaient vu naître en eux un grand espoir : espoir d’un futur reluisant. Mais la cruelle illusion de croire au changement dans le sens d’une véritable démocratie n’aura été que de courte durée.Une fois de plus le peuple est abusé. Une fois de plus le Sénégal est mal parti. De l’autre côté, des voix s’élèvent pour dénoncer, mais ces voix ne sont rien d’autres que celles d’imposteurs qui visent le pouvoir comme la buse vise sa proie. Pourtant, le Sénégal mérite un autre destin. Oui, petit pays, éternel et majestueux comme son grand et puissant fleuve, mérite mieux. Il méritait un autre destin, mon beau petit pays, toujours si puissant, toujours si chatoyant sous sa lumière d’argent qui coule de son firmament couleur d’azur.

En dépit des apparences, le Sénégal fait face aujourd’hui a un terrible danger. Son essence même, ses fondements, ses racines sont menacés. Le terme démocratie est synonyme de mort, de souffrance, de misère au Sénégal. Est-ce que c’est cette démocratie là que les sénégalais ont voulu en votant en faveur de l’Alternance en 2000 ? Je pense que non.
Certes, la convocation de cette démocratie nous fut adressée dans le style d’une injonction impérative par les maîtres d’hier et « partenaires » d’aujourd’hui, avec des accents rappelant assez fâcheusement un passé fait de vexations et d’humiliations.
Aujourd’hui les musiciens ont perdu de leur fécondité, faute de grand air. Les sportifs ne figurent plus au palmarès des meilleurs athlètes africains faute d’enthousiasme. Le peuple ne sait plus rire faute de joie. Autant de signes qui mettent en évidence le malaise qui sévit dans ce pays. Depuis longtemps, sur l’étendu de cette terre,se sont évanouis les gestes témoins coutumiers de l’ambition de bâtir. Le Sénégal est devenu un pays où c’est la campagne électorale 365j /365 et où les institutions s’affaissent au jour le jour, un pays ou les libertés individuelles et collectives sont bafouées à longueur de journée.Le peuple aurait t-il donc conquis plus de libertés pour voir celles-ci aussitôt confisquées par l’autoritarisme ? Aurait-il voulu la réconciliation et l’unité pour voir celles-ci aussitôt s’évanouir dans un fleuve de larmes ? Aurait –il espéré plus de nourriture pour voir aussitôt s’installer la famine et la misère ? Plus d’eau pour voir s’assécher les robinets.
Mais alors n’est ce pas un tragique paradoxe que subit aujourd’hui un peuple qui a tant cru à la démocratie, tant espéré à travers elle l’avènement d’une vie meilleure ? Doit-on continuer, résigné, d’assister au naufrage du Sénégal ? De souffrir la honte, le mépris affiché des autres nations, nombreuses aujourd’hui, qui pourtant, quelques peu d’années avant traitaient ce pays avec un petit brin de révérence ?

Quoi qu’on dise, les clameurs illusoires des médias confisqués et assujettis, les causes profondes du déclin national n’échappent à l’intelligence de personne.En effet, comme souvent, l’imposture et l’opportunisme d’une certaine élite ont réveillé, cultivé et exploité de vieux réflexes, certes naturels, dès lors qu’ils procèdent du conservatisme culturel primaire, aux seules fins de fertilisation de l’affairisme politicien.Les conséquences désastreuses de ce climat, fécond au pillage et une destruction du patrimoine sont le vécu quotidien des Sénégalais.La démocratie,violée de sa thyroxine est demeurée une naine désormais réduite à la distillation du poison de l’imperetie , avec pour corollaire naturel, la perdition des instruments de développement.Tout cela a plongé le pays tout entier dans un étrange atonie, un désespoir mortel.
IL FAUT RESSUSCITER L’ESPOIR !
Il faut sauver demain, afin que l’avenir de la jeunesse, l’avenir de nos enfants, de nos petits enfants ne soit pas définitivement obstrué.Qui n’entend ces gémissements, ces appels au secours lancés depuis le plus profond de lui-même à ses fils, à ses filles par ce pays agonisant ? Il faut dire non à la démission, à la lâcheté.
ENSEMBLE DEFENDONS NOTRE PATRIE.

mardi 25 mai 2010

Interview

Mamadou Badiane, président de l’association des étudiants pour le développement de la Casamance , le « kékendo »

« les jeunes doivent être impliqué dans le processus de recherche de la paix en Casamance »

A l’occasion des 72 heures du célèbre mouvement étudiant casamançais « Kékendo »,Mamadou Badiane alias « black », président de cette structure, revient sur les raisons de cette cérémonie sans oublier de donner son avis sur le dossier casamançais.


Présentez vous à nos lecteurs
Je m’appelle Mamadou Badiane alias « black » je suis le président de l’association des étudiants pour le développement de la Casamance le « Kekendo ».

Vous avez démarré depuis ce jeudi les journées culturelles de « Kekendo » pouvez vous revenir sur l’événement ?

Effectivement nous organisons une manifestation culturelles comme chaque année au mois de mai .Nous regroupons tous les étudiants originaires de la Casamance pour transporter la culture casamançaise jusqu’ici au niveau de l’université pour montrer ce que c’est réellement les réalités de la casamance. Nous tenons à la culture parce que nous savons que la culture est une bonne chose surtout dans le processus de paix en casamance.Elle est entrain de jouer un rôle très important dans ce processus parce q’avec la culture les gens essayent de réunir toutes les sensibilités de toutes les localités. Cela était matérialisé dernièrement par le Zig’fest. La Casamance a été un pôle d’attraction au niveau national et international et cela a plu à toute la population de la Casamance. Donc nous autres en tant que jeunes, on essaye de le montrer à nos camarades étudiants, de leur dire que la Casamance , c’est la paix, c’est la joie, c’est la culture.

Quelle est la spécificité de votre mouvement par rapport aux autres mouvements étudiants originaires aussi de la Casamance ?

Je ne dirais pas que le Kekendo fait plus que les autres parce que quiconque connaît un étudiant de la Casamance , connaît sa bravoure, connaît son dévouement etc.…Donc nous ne pouvons pas dire que nous faisons plus que les autres, mais tout ce que nous pouvons dire c’est que nous essayons de rassembler la Casamance entière. Parce que le Kekendo est composé des éléments de Bignona, d’Oussouye, de Sédhiou et de Kolda. Donc le Kekendo, c’est toute la Casamance contrairement à ce qu’on voit ici, des structures d’une seule localité. Le Kekendo est plus élargi que les autres structures, mais nous ne faisons rien de plus que les autres. Cependant nous essayons de poser des jalons, de coiffer toutes les structures même s’il y’a jusqu'à présent des réticences ce que nous comprenons et acceptons parfaitement.

Votre mouvement est aussi taxé d’être un mouvement violent ici au campus .Qu’en est t-il exactement?
Un mouvement violent… (il hésite) bon, je ne sais pas pourquoi les gens le disent et persistent à le dire . J’avoue qu’il y a eu un moment, on a eu des problèmes mais nous ne l’avons pas crées, il y’avaient des adversaires qui voulaient nous mettre des bâton dans les roues et c’était de bonne guerre entre étudiants. Depuis lors, on s’est ressaisi et chaque camp a reconnu ses erreurs et le calme est revenu. Maintenant, je ne sais pas pourquoi les gens persistent à nous taxer de violents. Le Kekendo n’est rien d’autre que le rassemblement des étudiants originaires de la Casamance qui se sont associés pour essayer de surmonter les obstacles parce que les étudiants ont beaucoup de difficultés. Le Kekendo, c’est aussi un cadre de réflexion commun pour trouver des solutions à ces obstacles. C’est ça le Kekendo, mais bon, le Sénégal est comme ça, on ne veut pas voir quelqu’un qui progresse et qui se motive. Mais je pense qu’aujourd’hui on ne peut plus parler de Kekendo et parler de violence.

En tant que crème intellectuelle de la Casamance quel est votre apport dans ce processus de paix enclenché par le gouvernement en Casamance ?

Nous, notre position elle est claire et nette, nous disons aux autorités que les jeunes doivent être impliqués.

Cela signifie que les jeunes sont exclus (il coupe) ?
Non les jeunes ne sont pas tout à fait exclus mais il faut qu’ils soient plus responsabilisés. Ce problème doit être réglé une bonne fois pour toute. Nous les jeunes nous avons un rôle de sensibilisation et de promotion d’un dialogue entre les différents acteurs.

Quel est votre dernier mot ?

Mon dernier mot est un appel à la paix. Je dis aussi que la Casamance est une région du Sénégal. Nous sommes des Sénégalais, nous sommes des gens de paix.Vive la Casamance , vive le Sénégal.

Propos recueillis par :
Ndiol Seck

mardi 18 mai 2010

Journalisme et Internet

Dores et déja, il faut dire que l'internet a changé la façon de faire du journalisme.Il fut un temps ou l'Internet était une destination.Aujourd'hui, c'est un outil de travail, un couteau de suisse pour parler comme l'autre.
Le journaliste a aujourd'hui à sa disposition un éventail de sources beaucoup plus grand.Par exemple, il y'a des moteurs de recherches comme google, yahoo...Avec l'avènement du net aussi, le" journaliste a une nouvelle boîte aux lettres et celle-ci ne désemplit pas"comme disaient Catherine Joulain et Bertrand Labasse.Par ailleurs, l'Internet permet aussi au journaliste de diminuer ses frais mais aussi de gagner du temps avec sa rapidité dans l'exécution.On a aussi la possibilité d'expédier à toute heure du jour ou de la nuit.
A côté des avantages que donne le Net dans l'exercice du métier de journaliste, il y'a beaucoup d'inconvénients.Par exemple, aujourd'hui,il y' a une certaine paraisse intellectuelle de le part de beaucoup de journalistes qui ne font que plagier sur le Net.Il y'a aussi la question de l'authenticité des sources qui pose problème même si le Net est considère comme une source fiable les informations ne sont pas toujours exactes.Donc il faut aujourd'hui utiliser le Net avec beaucoup plus d'intelligence.
Ndiol seck

lundi 17 mai 2010

Nuit de folie à la cité Aline Sitoé Diatta ex-Claudel ce mercredi

Le rappeur Carlou D casse la baraque

La cité Aline Sitoé Diatta ex-Claudel a sacrifié à son rituel cette semaine.Elle a fêté ses « 72 heures ». Au menu de l’événement le concert de Coumba Gawlo y occupe une bonne place. Cependant, c’est Carlou D qui a ravi la vedette à l’interprète de « pata pata ».C’est aussi une occasion pour les jeunes talents et les espoirs de la musique Sénégalaise de faire une démonstration de force.

Il est 22 heures à la cité Aline Sitoé Diatta, Le vent de la mer souffle en tourbillon sur les visages des étudiants et des étudiantes. L’affluence n’est pas encore au rendez-vous mais on note par ci et par là des mouvements d’impatience. Des groupuscules se forment momentanément et se déforment d’une minute à l’autre. Un podium, érigé occasionnellement au milieu de la cité change le décor. Des instruments musicaux y sont soigneusement installés selon leur importance pour l’harmonie musicale.Le disk jockey, placé dans l’autre côté , en face du podium accompagne le maigre public dans sa solitude passagère avec quelques notes de musique américaine et parfois sénégalaise.
A compte goûte, la cité des jeunes filles commence à recevoir du monde. Le spectacle prend forme. Des jeunes garçons et des jeunes filles bien dans leur mises convergent vers le lieu du spectacle. Une jeune dame habillée en jean « au bas cigarette » et en robe demi-saison faisant apparaître une partie de sa poitrine prend le devant de la scène. La dame en question interrogée sur son identité répond « je suis Mme Thiam la coordonnatrice de l’initiative des 72 heures de Claudel, dont le concert de ce soir est partie intégrante ». A11 heures 00 minute la foule devient plus dense, la cité bat son plein. Cependant, les mélomanes et les fans attendent toujours le début du spectacle pour étancher leur soif de mélodie. Khadidja Faye, une étudiante en 2ème année de droit laisse exploser son émotion : « je suis folle fan de Coumba Gawlo. Elle est un modèle pour toute la gente féminine et en plus elle chante pour sensibiliser les femmes ». Il est 11 heures passé de quelques minutes le spectacle commence à accuser du retard.
Mais soudain, au moment où les spectateurs commençaient leur impatience, ’un homme, habillé en jean et chemise, casquette bien vissée, apparaît sur scène. Il s’agit du présentateur. Il redonne ainsi espoir à tout ce beau public, resté debout depuis 21 heures. C’est au coup de 23 heures 30 que le spectacle va débuter avec deux jeunes talents de la musique Sénégalaise. Il s’agit de Khady Mbaye et Queen biz qui ont bercé le public avec des sonorités tropicales. C’est après cette prestation que celui qui est surnommé le « baye fall » de la musique sénégalaise monte sur le podium. La folie s’empare des spectateurs. Avec ses deux tubes intitulés « Mame Bamba » et « Sénégal Ndiaye », Carlou D fait vibrer le public. Nul ne peut retenir ses jambes, c’est la liesse totale. Des jeunes filles, fans du rappeur acousticien tombent en syncope. 15 minutes de présence scénique, 15 minutes de déflagration, endiguant toute possibilité d’entendement.
C’est à la suite de Carlou D que Coumba Gawlo entre en scène. La sensibilisation occupe une bonne partie de sa prestation. Elle encourage les filles à persévérer dans les études pour devenir utile à la société, mais aussi pour avoir les bagages intellectuelles nécessaires afin défendre la cause des femmes. Le concert prend fin aux environs de 02 heures du matin.
NDIOL SECK

mercredi 21 avril 2010

La coupe du monde est-elle un facteur de developpement?

Le football est sans nul doute le sport le plus populaire au monde. Et la coupe du monde est l'une des plus préstigieuses compétitions de cette discipline sportive et est organisée tous les 4 ans par la fifa, la plus haute instance de la discipline. A la quèstion de savoir si la coupe du monde est-elle un facteur de developpement, je dirais tout simplement oui.
Oui parcequ' on sait que chaque pays devant organisé cette préstigieuse compétition bénéficie du soutien de la fifa en terme d'infrastructures sportives. Les stades seront réfectionnés et de nouveaux seront construits au bénéfice de la population riveraine et de tous les passionnés du ballon rond. Et ces infrastructures peuvent contribuer à la formation de nouveaux joueurs de talent qui peuvent obtenir la chance de fréquenter les plus hauts championnats du monde avec de salaires colossaux. Et ces dernièrs peuvent revenir, investir dans leur pays d'origine ou quelque part ailleurs, ce qui peuvent contribuer à relever les défis liés à l'emploi des jeunes.
Et dans les pays qui acceuillent la compétition, je prend aujourd'hui l'éxemple de l'Afrique de sud qui abrite la prochaine coupe du monde, une fois sur place les differentes équipes seront logées dans les hôtels Sud Africains et cela peut relever leurs chiffres d'affairs.Et le commerce aussi ne serait pas laissé en rade, parceque chaque personne présente sur les lieux va vouloir coûte que coûte acheter quelque chose en guise de souvenir au retour.
Maintenant, la question est de savoir si les pays en developpement comme les nôtres ont -ils beaucoup plus besoins d'ingénieurs ou de téchniciens qualifiés ou bien de footballeurs de hauts niveaux?

lundi 22 mars 2010

La faim est -elle toujours liée a la pauvreté?

lLa faim et la pauvreté sont deux phénoménes difficilement dissociable. Cependant, on va d'abord essayer de definir ce terme sous tous ses angles.Quant on dit d'une personne qu'elle a faim, tout de suite on pense à la privation totale de nourriture bien qu'en terme quantitatif que qualitatif.Autrement dit, c'est quelqu'un qui est dans une situation de totale privation de mangé.Alors que pour un nutritionaliste la fin peut être definit comme une carence de calories dans la nourriture pouvant assurer le bien -être de la personne mais aussi lui assurer une bonne croissance.En partant de la première définition on peut s'en inferer que la faim est liée à la pauvreté, d'autant plus que on ne peut pas être riche et se priver de nourriture.Mais par contre en partant de la seconde définiton, on peut en deduire que la faim n'est pas toujours liée à la pauvreté, parce qu'une personne peut être riche et avoir une mauvaise alimentation.Cela peut être du à un manque de temps pour bien s'alimenter ou à l'ignorence de ses besoins nutritionels pour un bien être.Pour conclure je dirais que la faim est un terme très complèxe et très relatif.Tout depend de la conception qu'on a fait d'elle.

dimanche 21 mars 2010

Balla Gaye 2 /Modou Lô:ça va chauffer cet apres à Demba Diop

publics.Cette affiche est l'une pour ne pas dire le plus attrayant de l'année parce que devrant opposée deux lutteurs les plus prometteux de leur génération: Balla Gaye 2 de l'ecole de lutte Balla Gaye et Modou lô de rock énergie. selon les observateurs avertis la technique, le mystique, la physique seront au rendez-vous.Et côté sécurité toutes les dispositions seront prises nous dit le promoteur Luc Nicolaï pour proteger les amateurs et les biens .

jeudi 18 mars 2010

Deguerpissement

Néttoiement de l'ucad: vendeurs du couloir de la mort et de cité claudel deguerpis

Apres les echecs concedes pa l'etat du senegal et la mairie de Dakar dans les operations de deguerpissement c'est le tour de l'ucad de nettoyer ses lieux.Debris de bois trainants un peu partout, restaurants ruines,tel est le decor qui anime le couloir de la mort et la cité Alioune Sitoe Diatta qui sert de logement aux filles.Selon les autorites academique cela rentre dans le cadre de la securisation de ce temple du savoir.

lundi 15 février 2010

Les étudiants de la première année du cesti

Le CESTI est une famille,ça vraiment j'en doute.Cependant je suis sûr que la première est vraie famille.Pour preuve lorsque je suis tombé malade je me suis jamais se

ucad

La vie des étudiants au campus est pitoyable.Il arrive de voir dix étudiants dans une chambre.Ce qui est une aubaine de tous les risques. Bien du point de vue sanitaire que sécurité.