Mamadou Badiane, président de l’association des étudiants pour le développement de la Casamance , le « kékendo »
« les jeunes doivent être impliqué dans le processus de recherche de la paix en Casamance »
A l’occasion des 72 heures du célèbre mouvement étudiant casamançais « Kékendo »,Mamadou Badiane alias « black », président de cette structure, revient sur les raisons de cette cérémonie sans oublier de donner son avis sur le dossier casamançais.
Présentez vous à nos lecteurs
Je m’appelle Mamadou Badiane alias « black » je suis le président de l’association des étudiants pour le développement de la Casamance le « Kekendo ».
Vous avez démarré depuis ce jeudi les journées culturelles de « Kekendo » pouvez vous revenir sur l’événement ?
Effectivement nous organisons une manifestation culturelles comme chaque année au mois de mai .Nous regroupons tous les étudiants originaires de la Casamance pour transporter la culture casamançaise jusqu’ici au niveau de l’université pour montrer ce que c’est réellement les réalités de la casamance. Nous tenons à la culture parce que nous savons que la culture est une bonne chose surtout dans le processus de paix en casamance.Elle est entrain de jouer un rôle très important dans ce processus parce q’avec la culture les gens essayent de réunir toutes les sensibilités de toutes les localités. Cela était matérialisé dernièrement par le Zig’fest. La Casamance a été un pôle d’attraction au niveau national et international et cela a plu à toute la population de la Casamance. Donc nous autres en tant que jeunes, on essaye de le montrer à nos camarades étudiants, de leur dire que la Casamance , c’est la paix, c’est la joie, c’est la culture.
Quelle est la spécificité de votre mouvement par rapport aux autres mouvements étudiants originaires aussi de la Casamance ?
Je ne dirais pas que le Kekendo fait plus que les autres parce que quiconque connaît un étudiant de la Casamance , connaît sa bravoure, connaît son dévouement etc.…Donc nous ne pouvons pas dire que nous faisons plus que les autres, mais tout ce que nous pouvons dire c’est que nous essayons de rassembler la Casamance entière. Parce que le Kekendo est composé des éléments de Bignona, d’Oussouye, de Sédhiou et de Kolda. Donc le Kekendo, c’est toute la Casamance contrairement à ce qu’on voit ici, des structures d’une seule localité. Le Kekendo est plus élargi que les autres structures, mais nous ne faisons rien de plus que les autres. Cependant nous essayons de poser des jalons, de coiffer toutes les structures même s’il y’a jusqu'à présent des réticences ce que nous comprenons et acceptons parfaitement.
Votre mouvement est aussi taxé d’être un mouvement violent ici au campus .Qu’en est t-il exactement?
Un mouvement violent… (il hésite) bon, je ne sais pas pourquoi les gens le disent et persistent à le dire . J’avoue qu’il y a eu un moment, on a eu des problèmes mais nous ne l’avons pas crées, il y’avaient des adversaires qui voulaient nous mettre des bâton dans les roues et c’était de bonne guerre entre étudiants. Depuis lors, on s’est ressaisi et chaque camp a reconnu ses erreurs et le calme est revenu. Maintenant, je ne sais pas pourquoi les gens persistent à nous taxer de violents. Le Kekendo n’est rien d’autre que le rassemblement des étudiants originaires de la Casamance qui se sont associés pour essayer de surmonter les obstacles parce que les étudiants ont beaucoup de difficultés. Le Kekendo, c’est aussi un cadre de réflexion commun pour trouver des solutions à ces obstacles. C’est ça le Kekendo, mais bon, le Sénégal est comme ça, on ne veut pas voir quelqu’un qui progresse et qui se motive. Mais je pense qu’aujourd’hui on ne peut plus parler de Kekendo et parler de violence.
En tant que crème intellectuelle de la Casamance quel est votre apport dans ce processus de paix enclenché par le gouvernement en Casamance ?
Nous, notre position elle est claire et nette, nous disons aux autorités que les jeunes doivent être impliqués.
Cela signifie que les jeunes sont exclus (il coupe) ?
Non les jeunes ne sont pas tout à fait exclus mais il faut qu’ils soient plus responsabilisés. Ce problème doit être réglé une bonne fois pour toute. Nous les jeunes nous avons un rôle de sensibilisation et de promotion d’un dialogue entre les différents acteurs.
Quel est votre dernier mot ?
Mon dernier mot est un appel à la paix. Je dis aussi que la Casamance est une région du Sénégal. Nous sommes des Sénégalais, nous sommes des gens de paix.Vive la Casamance , vive le Sénégal.
Propos recueillis par :« les jeunes doivent être impliqué dans le processus de recherche de la paix en Casamance »
A l’occasion des 72 heures du célèbre mouvement étudiant casamançais « Kékendo »,Mamadou Badiane alias « black », président de cette structure, revient sur les raisons de cette cérémonie sans oublier de donner son avis sur le dossier casamançais.
Présentez vous à nos lecteurs
Je m’appelle Mamadou Badiane alias « black » je suis le président de l’association des étudiants pour le développement de la Casamance le « Kekendo ».
Vous avez démarré depuis ce jeudi les journées culturelles de « Kekendo » pouvez vous revenir sur l’événement ?
Effectivement nous organisons une manifestation culturelles comme chaque année au mois de mai .Nous regroupons tous les étudiants originaires de la Casamance pour transporter la culture casamançaise jusqu’ici au niveau de l’université pour montrer ce que c’est réellement les réalités de la casamance. Nous tenons à la culture parce que nous savons que la culture est une bonne chose surtout dans le processus de paix en casamance.Elle est entrain de jouer un rôle très important dans ce processus parce q’avec la culture les gens essayent de réunir toutes les sensibilités de toutes les localités. Cela était matérialisé dernièrement par le Zig’fest. La Casamance a été un pôle d’attraction au niveau national et international et cela a plu à toute la population de la Casamance. Donc nous autres en tant que jeunes, on essaye de le montrer à nos camarades étudiants, de leur dire que la Casamance , c’est la paix, c’est la joie, c’est la culture.
Quelle est la spécificité de votre mouvement par rapport aux autres mouvements étudiants originaires aussi de la Casamance ?
Je ne dirais pas que le Kekendo fait plus que les autres parce que quiconque connaît un étudiant de la Casamance , connaît sa bravoure, connaît son dévouement etc.…Donc nous ne pouvons pas dire que nous faisons plus que les autres, mais tout ce que nous pouvons dire c’est que nous essayons de rassembler la Casamance entière. Parce que le Kekendo est composé des éléments de Bignona, d’Oussouye, de Sédhiou et de Kolda. Donc le Kekendo, c’est toute la Casamance contrairement à ce qu’on voit ici, des structures d’une seule localité. Le Kekendo est plus élargi que les autres structures, mais nous ne faisons rien de plus que les autres. Cependant nous essayons de poser des jalons, de coiffer toutes les structures même s’il y’a jusqu'à présent des réticences ce que nous comprenons et acceptons parfaitement.
Votre mouvement est aussi taxé d’être un mouvement violent ici au campus .Qu’en est t-il exactement?
Un mouvement violent… (il hésite) bon, je ne sais pas pourquoi les gens le disent et persistent à le dire . J’avoue qu’il y a eu un moment, on a eu des problèmes mais nous ne l’avons pas crées, il y’avaient des adversaires qui voulaient nous mettre des bâton dans les roues et c’était de bonne guerre entre étudiants. Depuis lors, on s’est ressaisi et chaque camp a reconnu ses erreurs et le calme est revenu. Maintenant, je ne sais pas pourquoi les gens persistent à nous taxer de violents. Le Kekendo n’est rien d’autre que le rassemblement des étudiants originaires de la Casamance qui se sont associés pour essayer de surmonter les obstacles parce que les étudiants ont beaucoup de difficultés. Le Kekendo, c’est aussi un cadre de réflexion commun pour trouver des solutions à ces obstacles. C’est ça le Kekendo, mais bon, le Sénégal est comme ça, on ne veut pas voir quelqu’un qui progresse et qui se motive. Mais je pense qu’aujourd’hui on ne peut plus parler de Kekendo et parler de violence.
En tant que crème intellectuelle de la Casamance quel est votre apport dans ce processus de paix enclenché par le gouvernement en Casamance ?
Nous, notre position elle est claire et nette, nous disons aux autorités que les jeunes doivent être impliqués.
Cela signifie que les jeunes sont exclus (il coupe) ?
Non les jeunes ne sont pas tout à fait exclus mais il faut qu’ils soient plus responsabilisés. Ce problème doit être réglé une bonne fois pour toute. Nous les jeunes nous avons un rôle de sensibilisation et de promotion d’un dialogue entre les différents acteurs.
Quel est votre dernier mot ?
Mon dernier mot est un appel à la paix. Je dis aussi que la Casamance est une région du Sénégal. Nous sommes des Sénégalais, nous sommes des gens de paix.Vive la Casamance , vive le Sénégal.
Ndiol Seck
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