Au soir du 19 mars 2000, les Sénégalais avaient vu naître en eux un grand espoir : espoir d’un futur reluisant. Mais la cruelle illusion de croire au changement dans le sens d’une véritable démocratie n’aura été que de courte durée.Une fois de plus le peuple est abusé. Une fois de plus le Sénégal est mal parti. De l’autre côté, des voix s’élèvent pour dénoncer, mais ces voix ne sont rien d’autres que celles d’imposteurs qui visent le pouvoir comme la buse vise sa proie. Pourtant, le Sénégal mérite un autre destin. Oui, petit pays, éternel et majestueux comme son grand et puissant fleuve, mérite mieux. Il méritait un autre destin, mon beau petit pays, toujours si puissant, toujours si chatoyant sous sa lumière d’argent qui coule de son firmament couleur d’azur.
En dépit des apparences, le Sénégal fait face aujourd’hui a un terrible danger. Son essence même, ses fondements, ses racines sont menacés. Le terme démocratie est synonyme de mort, de souffrance, de misère au Sénégal. Est-ce que c’est cette démocratie là que les sénégalais ont voulu en votant en faveur de l’Alternance en 2000 ? Je pense que non.
Certes, la convocation de cette démocratie nous fut adressée dans le style d’une injonction impérative par les maîtres d’hier et « partenaires » d’aujourd’hui, avec des accents rappelant assez fâcheusement un passé fait de vexations et d’humiliations.
Aujourd’hui les musiciens ont perdu de leur fécondité, faute de grand air. Les sportifs ne figurent plus au palmarès des meilleurs athlètes africains faute d’enthousiasme. Le peuple ne sait plus rire faute de joie. Autant de signes qui mettent en évidence le malaise qui sévit dans ce pays. Depuis longtemps, sur l’étendu de cette terre,se sont évanouis les gestes témoins coutumiers de l’ambition de bâtir. Le Sénégal est devenu un pays où c’est la campagne électorale 365j /365 et où les institutions s’affaissent au jour le jour, un pays ou les libertés individuelles et collectives sont bafouées à longueur de journée.Le peuple aurait t-il donc conquis plus de libertés pour voir celles-ci aussitôt confisquées par l’autoritarisme ? Aurait-il voulu la réconciliation et l’unité pour voir celles-ci aussitôt s’évanouir dans un fleuve de larmes ? Aurait –il espéré plus de nourriture pour voir aussitôt s’installer la famine et la misère ? Plus d’eau pour voir s’assécher les robinets.
Mais alors n’est ce pas un tragique paradoxe que subit aujourd’hui un peuple qui a tant cru à la démocratie, tant espéré à travers elle l’avènement d’une vie meilleure ? Doit-on continuer, résigné, d’assister au naufrage du Sénégal ? De souffrir la honte, le mépris affiché des autres nations, nombreuses aujourd’hui, qui pourtant, quelques peu d’années avant traitaient ce pays avec un petit brin de révérence ?
Quoi qu’on dise, les clameurs illusoires des médias confisqués et assujettis, les causes profondes du déclin national n’échappent à l’intelligence de personne.En effet, comme souvent, l’imposture et l’opportunisme d’une certaine élite ont réveillé, cultivé et exploité de vieux réflexes, certes naturels, dès lors qu’ils procèdent du conservatisme culturel primaire, aux seules fins de fertilisation de l’affairisme politicien.Les conséquences désastreuses de ce climat, fécond au pillage et une destruction du patrimoine sont le vécu quotidien des Sénégalais.La démocratie,violée de sa thyroxine est demeurée une naine désormais réduite à la distillation du poison de l’imperetie , avec pour corollaire naturel, la perdition des instruments de développement.Tout cela a plongé le pays tout entier dans un étrange atonie, un désespoir mortel.
IL FAUT RESSUSCITER L’ESPOIR !
Il faut sauver demain, afin que l’avenir de la jeunesse, l’avenir de nos enfants, de nos petits enfants ne soit pas définitivement obstrué.Qui n’entend ces gémissements, ces appels au secours lancés depuis le plus profond de lui-même à ses fils, à ses filles par ce pays agonisant ? Il faut dire non à la démission, à la lâcheté.
ENSEMBLE DEFENDONS NOTRE PATRIE.
En dépit des apparences, le Sénégal fait face aujourd’hui a un terrible danger. Son essence même, ses fondements, ses racines sont menacés. Le terme démocratie est synonyme de mort, de souffrance, de misère au Sénégal. Est-ce que c’est cette démocratie là que les sénégalais ont voulu en votant en faveur de l’Alternance en 2000 ? Je pense que non.
Certes, la convocation de cette démocratie nous fut adressée dans le style d’une injonction impérative par les maîtres d’hier et « partenaires » d’aujourd’hui, avec des accents rappelant assez fâcheusement un passé fait de vexations et d’humiliations.
Aujourd’hui les musiciens ont perdu de leur fécondité, faute de grand air. Les sportifs ne figurent plus au palmarès des meilleurs athlètes africains faute d’enthousiasme. Le peuple ne sait plus rire faute de joie. Autant de signes qui mettent en évidence le malaise qui sévit dans ce pays. Depuis longtemps, sur l’étendu de cette terre,se sont évanouis les gestes témoins coutumiers de l’ambition de bâtir. Le Sénégal est devenu un pays où c’est la campagne électorale 365j /365 et où les institutions s’affaissent au jour le jour, un pays ou les libertés individuelles et collectives sont bafouées à longueur de journée.Le peuple aurait t-il donc conquis plus de libertés pour voir celles-ci aussitôt confisquées par l’autoritarisme ? Aurait-il voulu la réconciliation et l’unité pour voir celles-ci aussitôt s’évanouir dans un fleuve de larmes ? Aurait –il espéré plus de nourriture pour voir aussitôt s’installer la famine et la misère ? Plus d’eau pour voir s’assécher les robinets.
Mais alors n’est ce pas un tragique paradoxe que subit aujourd’hui un peuple qui a tant cru à la démocratie, tant espéré à travers elle l’avènement d’une vie meilleure ? Doit-on continuer, résigné, d’assister au naufrage du Sénégal ? De souffrir la honte, le mépris affiché des autres nations, nombreuses aujourd’hui, qui pourtant, quelques peu d’années avant traitaient ce pays avec un petit brin de révérence ?
Quoi qu’on dise, les clameurs illusoires des médias confisqués et assujettis, les causes profondes du déclin national n’échappent à l’intelligence de personne.En effet, comme souvent, l’imposture et l’opportunisme d’une certaine élite ont réveillé, cultivé et exploité de vieux réflexes, certes naturels, dès lors qu’ils procèdent du conservatisme culturel primaire, aux seules fins de fertilisation de l’affairisme politicien.Les conséquences désastreuses de ce climat, fécond au pillage et une destruction du patrimoine sont le vécu quotidien des Sénégalais.La démocratie,violée de sa thyroxine est demeurée une naine désormais réduite à la distillation du poison de l’imperetie , avec pour corollaire naturel, la perdition des instruments de développement.Tout cela a plongé le pays tout entier dans un étrange atonie, un désespoir mortel.
IL FAUT RESSUSCITER L’ESPOIR !
Il faut sauver demain, afin que l’avenir de la jeunesse, l’avenir de nos enfants, de nos petits enfants ne soit pas définitivement obstrué.Qui n’entend ces gémissements, ces appels au secours lancés depuis le plus profond de lui-même à ses fils, à ses filles par ce pays agonisant ? Il faut dire non à la démission, à la lâcheté.
ENSEMBLE DEFENDONS NOTRE PATRIE.
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